Jour 38, mosquée, pluie, église, pluie…


Carnet de voyage... / mercredi, mai 9th, 2018
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Iran
Le temps est incertain ce matin, et de la pluie est annoncée. Bâ, comme ça ne ressemble pas au déluge, je me lance avec juste un t-shirt et la polaire, la veste à capuche reste dans le sac.
La mairie de Tabriz (Sur le rond point, c’est encore écrit à l’envers… Euh…)

Je me dirige vers la mosquée bleue (qui en fait est en briques rouges).
Je fais une halte dans le parc Khagani, un grand poète, dont la réputation égale celle des Ferdousi, Hafez et autres.

La mosquée bleue a perdu ses parements intérieurs et extérieurs de tuiles turquoises, suite au séisme de 1779. Il ne restait alors que le porche d’entrée et quelques murs.  C’est une des premières grandes mosquées de la conquête islamique.
Vestiges de parement extérieur.
L‘iwan rescapé du séisme de 1779.

Direction le bazar par le passage Tarbiyat Est, dédié aux boutiques de mode et de chaussures.

Cette fois la pluie se met à tomber sérieusement et les arbres qui bordent les rues ne suffisent plus, tout le monde longe les murs et essaye de circuler sous l’abri des auvents et dans les galeries. Je traverse le bazar en mode chien mouillé pour chercher l’église Sainte Marie. Je finis dans un dédale de ruelles (sans arbres et sans auvents) par trouver ce porche au-dessus duquel se profile un toit surmonté d’une croix. La porte ne s’ouvrira pas.Maintenant que j’ai repéré l’endroit, je tente le côté rue, même résultat.

Je regagne l’hôtel un peu trempé, il faut tout mettre à sécher avant demain.

En début d’après-midi, la pluie se calme et le soleil revient, je sors me trouver un petit repas et déambuler dans le bazar.

Saeed m’avait bien prévenu que les gens de Tabriz étaient bizarres, qu’ils étaient des Turcs, et qu’ils étaient très différents des Iraniens. Effectivement, je ne comprends pas du tout ce qu’ils disent.
Au hasard de mes promenades, je vois une cour marquée « Paintball », avec un tas de graffitis style américains…
Je rentre et je me trouve avec quelques jeunes gens autour d’une arène, où un guerrier masqué fait force mitraillades de billes jaunes, il s’entraîne. On discute avec l’équipe, on boit le thé, ‘videmment. Et effectivement, j’entends des « yacha », des « gulé gulé » qui me rappellent ce qui se disait à l’aller en Turquie.

J’ai aussi croisé un chat d’Iran.
Celui-ci se laisse caresser, mais la plupart sont de pauvres créatures furtives et mal en point.

La pluie revient sur le soir, et c’est avec la veste à capuche que je vais au Modern Restaurant of Tabriz, qui est exactement comme tous les autres (il a peut-être un micro-ondes ?). Salade grecque.

Demain, départ pour le tour du lac d’Ourmia (Orumyé) et la guesthouse de Hosseyn, que je vais enfin rencontrer en personne (à moins qu’il ne soit parti faire le business man à Bakou).

Carnet de voyage complet.

Une réponse à « Jour 38, mosquée, pluie, église, pluie… »

  1. Lulut poilu 🙂
    Journée maussade mais belle mosquée, ce qu’il en reste. Il ont dû marner pour la décorer.
    Héhé un chat de gouttière tabby noir et blanc de chez nous o.O . C’est fun et il a l’air bien sympa.
    Fais soleil ici de bon matin, j’te souhaite la même la même chose pour ton réveil…ou ton midi ..ou entre les 2, bref …
    Bonne route 🙂

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