Jour 48, 49, 50… Reprise de marques…


Carnet de voyage... / mardi, mai 22nd, 2018
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France
Reprise des marques, oui, mais aujourd’hui, la fatigue me tombe dessus à l’improviste, comme dit ma frangine, elle s’autorise à se manifester, maintenant que tu es à bon port…

Bâ c’est bien possible, mais bon, il y a aussi le décalage horaire et le changement de latitude. La course sud-nord et est-ouest pour rattraper le soleil se solde par des décalages physiques (astronomiques) et administratifs (fuseaux horaires).

Soleil             Lever      Coucher
Shiraz             7h14        19h36
Montenois     6h10       20h47

Les heures sont en heure légale du lieu. Deux heures de jour en plus chez nous par rapport à Shiraz (sud-ouest de l’Iran). Et toujours calé sur le décalage de 2h30, ça fait tomber les paupières à 21h, soit 23h30 en Iran.

Bref, aujourd’hui, taille de végétations diverses, buisson, haie, pelouse, puis côté moto, petit nettoyage et tension de chaîne. Le PSB (pignon de sortie de boîte) et la chaîne sont bien usés. Trente-mille kilomètres, dont plusieurs dizaines d’heures de piste terre, poussière et sable ont laissé leurs marques.
Fin juin est prévue une sortie en Autriche avec le club des v… Euh, le club Over Fifty. Ma chaîne devra tenir jusque là. Bâ 1500 km, c’est pas ce qui peut rebuter Bâbr-e Siyâh ! J’en profiterai pour finir les Heidenau.

Après la tension de chaîne, frein arrière. Pas trop bonne surprise, la goupille de retenue des plaquettes et les axes de coulissement de l’étrier sont bien calaminés, et le WD40 est impuissant à les nettoyer. Il faudra attendre demain et les courses pour avoir du liquide de nettoyage spécial frein et surtout de la graisse cuivrée pour remonter tout ça.
Je n’ai pas regardé l’avant en détail, mais ce sera je le crains, du même tonneau.

Sieste au frais, freins démontés (ça y en a aller plus vite comme ça ?).

J’aurais pu changer les plaquettes en Iran, à Shiraz par exemple, chez le mekanik Djawal, qui avait en stock l’huile Castrol qui va bien et le filtre que j’avais trimbalé depuis la France. Il avait certainement le nettoyant et la graisse adéquats.

Hé bien aujourd’hui nous sommes demain, et après les petites courses, j’attaque les freins. Nettoyage, graissage précautionneux, remontage avec des plaquettes neuves (frein arrière).

Je passe à l’avant, conception un peu différente. Côté droit, la goupille de retenue des plaquettes est bien difficile à sortir, je vois des traces (poudre blanche) de frein-filet, ce qui va à l’encontre du manuel d’atelier, mais passons. Les plaquettes tombent de suite, et surprise, mes plaquettes neuves ont un presque centimètre de moins en longueur, juste au premier coup d’œil…

Je me suis trimbalé pendant tout mon périple vers et à travers l’Iran des plaquettes de frein AV de la mauvaise référence. Rhôô, bin y a pas mort d’homme, certes, certes, mais en cas de coup dur sur les freins quelque part dans la pampa, bin j’eusse été le con.
Téléphone au concessionnaire (Triumph Besançon), bien sympa, mais « Tu ramènes les plaquettes et on t’en donne des bonnes, mais faut les commander. On t’appellera ». Résultat, je dois me taper 180 bornes (un jour) pour aller échanger une erreur de référence de leur part.
Trouvez-vous cela normal ? Bin moi pas.

Vu les réactions après la publication de cet incident sur Facebook, beaucoup ne trouvent pas cela normal. Je mets en parallèle cette attitude non commerciale avec celle des commerçants iraniens, tous types confondus, qui se mettent en quatre pour satisfaire le client. J’ai honte.

Terminer ce blog par cette note un peu triste ? Nân, vous rigolez ?

Un jour le client sera roi, et le client chiant sera aux oubliettes.

Carnet de voyage complet.

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