Iran
Ha zut, la terrasse devant ma fenêtre est pleine d’eau, il pleut si ça se trouve. Bâ non, c’est l’eau de hier et avant hier qui stagne, grand soleil ou presque !
Je retrouve Valérie au petit déj’, elle me présente son mari Thierry et le reste du groupe, tous Iraniens. Elle me donne une adresse à visiter dans Sanandaj, une maison ancienne de caractère (très bon) du nom de Khosro Abad. Le monsieur iranien me la situe sur Maps.me et m’indique qu’il a vécu dans cette maison (je crois)…
Séparation, je reste avec deux des dames iraniennes et elles sont enchantées que j’aime l’Iran.
Je traverse la ville en direction de la maison, par malchance il y a des sens interdits que Maps ne connait pas et je tourne un peu avant de voir un parc bien ombragé, c’est là. Effectivement, très belle maison, mais fermée… Un vieux monsieur me parle de la maison, et un autre me propose de rentrer pour 5 minutes, car il a la clef de la maison voisine qui communique. Je dois décliner car la moto resterait dans la rue et il n’y a personne pour la garder (peut-être aussi personne pour la piller, mais bon…)
Le heurtoir des dames… Et celui des hommes.
Le guide (sans emploi, du coup) se prénomme Ardéchîr. J’ai visité un des palais de son illustre homonyme royal à Firuzabad.
Je retraverse Sanandjab en direction de l’est, vers Hamedan, la capitale du Kurdistan Iranien. Le bazar se prépare, les rues sont encore praticables… Quand la rue ne se transforme pas en fleuve jaune !
Et encore, là c’est trente secondes plus tard, j’ai du mettre en route la caméra.
Ceci étant, klaxon et infiltration, en quelques minutes, je suis dans la pamp… campagne et très vite ça monte sur le plateau suivant… Sanandaj est dans le fond, à 5 km.
Oui, il y a de la brume, mais j’ai perdu mon filtre UV en Turquie, je crois…
Pour arriver là, il faut emprunter plusieurs tunnels. Ils sont courts, mais ils sont en virage, le sol est mouillé à cause des fuites de la voûte, et donc dégradé aux endroits où passent les camions. Pas d’éclairage, bien sûr, ni sur les voitures… Bon, comme je roule en trajectoire de sécurité, j’ai un avantage, car j’arrive sur une portion de chaussée que personne n’utilise, hé hé hé, malin le Fifi ! (Euh, j’ai pas fait exprès).
Une fois sur le plateau, la vue se dégage sur des montagnes plus enneigées qu’hier. Les monts Zagros sont là et en arrivant près de Hamedan, on sent leur influence, il fait entre 15 et 17°C.
Dans Hamedan, je trouve une allée près du mausolée d’Avicenne (ici on le nomme, dans sa langue d’origine, Bou Ali, ou Ali Sina). Son nom complet tient sur deux lignes…
Le bassin du parc. Situé au milieu d’un immense rond-point, le lieu est cependant très calme.
La tour du mausolée, en partie supérieure du monument.
La pierre tombale d’Avicenne, tout en bas du musée.
Outils et instruments (11ème siècle de notre ère)…
Livre abondamment annoté.
L’équipe de vendeurs de livres et dessins qui a gardé Bâbr-i Siyâh… De droite à gauche (bâ oui… again) : a man, Ali international painter, l’interprète, un sculpteur graveur, son équipe de com.
Retraversée de ville, avec en bonus, le chargement du jour, catégorie léger :
Ça ne gêne pas pour l’interfile… Pas eu moyen de le suivre.
En direction cette fois de Bijar, puis de Tikab, un cran en plus de plateau, route toujours belle, de grands panoramas à chaque petite montée, et tout cela est vert de cultures céréalières. J’ai même vu deux troupeaux de vaches, des pie-noires comme chez nous…
Les buttes témoins juste avant Bijar, une route monte sur la plus grosse, mais aboutit à un parking sur le versant nord, 50 m sous le sommet… 50 m à la verticale et un escalier beaucoup trop escarpé…
Le chargement du jour, catégorie lourd.
J’adore ces gros tracteurs Mack™ qui ont soixante ans pour la plupart, avec des roues qui yoyottent. Ils transportent tout ce qui est lourd ou gros en Iran.
Un joli pont sassanide sur la rivière Ghezel Ozan près de Salavat Abad.
J’arrive à Tikab ou Takab suivant les panneaux, il y a un hôtel avec wifi et parking, douche chaude et si on est en mode Jean-Marie S. (je ne mets pas le nom, on ne sait jamais qui lit un blog…) cet hôtel est parfait, en plus si on a son Opinel™ dans la poche, alors là, c’est le bonheur.
Côté ville, c’est assez grand, mais comment dire, sans être vexant, c’est le bled.
Je trouve tout de même facilement un petit restaurant pour un rice chicken et ensuite, balade à pied le long des rues pleines de boutiques qui ferment et je rejoins l’hôtel pour un repos mérité.
En direct de l’Azerbaïdjan iranien (bâ oui, fini le Kurdistan), c’était Fifi à moto, à demain !
Coucou
Quelles vues
Oserais je te demander de me ramener du thé
J en boit énormément et à force
De lire que tu fais la pause thé
Je serais curieuse de goûter au thé
Iranien
Si c est possible pour toi stp merci
Bonne journée
Biz
Corinne
Surprenants instruments du 11eme siècle*. On dirait vraiment des récents du 21eme!
Chouette panorama toujours, bonne route Fifi 🙂