Iran
Levé tôt, j’entends le vent par instant et quelques jets qui passent. Le temps à l’air gris, je rejoins l’hôtel Sina et je squatte le hall et leur wifi en attendant la joyeuse bande du capitaine.
On se prend le petit déj’ (merci Jean-Pierre) en échangeant force conseils et impressions, et je les quitte vers 10h pour prendre la direction de Ardabil dans un premier temps.
On n’a même pas pris une photo !
La météo n’est pas avec moi, c’est peu dire… Pluie très forte et la température qui baisse de 12°C à Tabriz à 7°C en arrivant à Bostan Abad. Bâ j’ai vu pire en Europe, c’est pas une petite perturbation asiatique qui va arrêter Fifi !
Je retrouve une température plus clémente vers Sarab. La route parcourt une vaste plaine bordée de hautes montagnes encore bien enneigées.
Arrivé à Nir je m’achète quelques fruits pour accompagner le pain lavash que j’ai gardé du repas de hier (ha bin j’ai pas encore raconté !) et ‘videmment tout le monde viens regarder Bâbr-i Siyâh !
Peu après je me trouve un petit chemin de terre pour m’arrêter et alors que je sors mon sac de fruits, une voiture emprunte le même chemin, avec trois jeunes Iraniens, qui m’invitent à les suivre pour manger à table avec eux.
Grosse surprise en arrivant, une sorte de corps de ferme avec une vieille citerne de camion à l’usage indéterminé, mais dans un petit enclos près d’un verger tout en fleur, un vieil homme (genre comme moi) mène par le licol un vrai bijou, un poulain arabe magnifique.
J’ai donc déjeuné avec toute l’équipe de la Ardebil Horse Farm, d’un très bon et copieux sandwich poulet légumes cuits, arrosé de coca (bâ y avait pas de zéro).
Présentation des bêtes de concours, la jument Matissa, pleine, qui vient de Belgique et deux de ses filles, un pur sang turco-arabe très beau et tout cela s’est fini par un thé.
Siyamak, Fifi, Sirous, Babak, Reza, Majid et Mohammad, Saeid à la photo, normal, il étudie la photo…
Pourquoi j’ai envie de manger du chocolat ?
Samovar work in progress…
De ce fait, je suis resté arrêté plus longtemps que prévu, mais cela valait le coup. On s’est séparé à grand renfort de Good bye ! et me voilà à traverser Ardabil comme un vrai Iranien, puis passer le col qui mène à Astara et aux rivages de la Caspienne.
Comme c’est vendredi, les familles sortent pique-niquer en masse dans les endroits comme la vallée qui descend sur Astara, le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan et dans le parc de Gisum.
Arrivé à proximité d’Astara, paysage de rizières au soleil couchant…
Vendeurs de couleurs au bord de (et sur) la quatre voies… La photo m’a valu une orange.
Demain, je devrais rejoindre Téhéran.
En attendant, il y a un mariage dans l’hôtel, je vais peut-être aller y faire un tour…
Sympa la cuisinière iranienne « tout en un » dans l’écurie 😀
Y a de quoi réchauffer un motard en vadrouille avec ça, et de quoi te faire ton café itou !
Lol j’espère qu’ils ont meilleur que du vulgaire tabac a mettre de le narguil…
Belle rencontre fortuite, ils ont l’air sympa ces locaux* plus que vus depuis notre ridicule lorgnette, merci Fifi 😉