J’ai acheté le dernier modèle de TomTom, cartes du monde à vie, en utilisant la procédure permettant d’avoir une réduction de 25%, c’était bien tentant. Malheureusement, le monde selon Tomtom a des trous… Parmi ces trous, devinez ? Géorgie, Arménie, Iran… «Bast ! C’est la vie…»
De ce fait, par rapport à mon vieux Tomtom modèle 2013, j’avais juste la Turquie en plus… En regardant la carte, il y a de quoi se balader dans le vert, mais ce n’est pas ma destination du jour.
En parallèle, j’avais profité des soldes du Black friday pour acquérir un smartphone durci (Blackview BV8000 pro) et étanche (IP68).
Merci au passage à Vincent Fontaine et Philippe Travelstrom pour le tuyau.
Je me suis rabattu sur une application Androïd : Maps.me, qui en plus d’être gratuite, fonctionne hors connexion, ce qui est appréciable. Elle offre à très peu près les mêmes fonctionnalités qu’un GPS dédié, et même si l’écran tactile du BV8000 résiste aux gants, l’aventure ne dépend pas d’un bidule électronique, même cher, mal foutu et mal conçu.
Le seul bidule utile, c’est une carte, mais l’espèce papier est en voie de disparition… Passons.
La puce GPS du smartphone est gourmande, aussi j’ai du bricoler une alimentation sur la moto, à base de chargeur allume-cigare pour USB, de câbles divers, de Chatterton™ et d’un adaptateur USB type C.
Le smartphone est fixé à la même place que le Tomtom, au-dessus des compteurs, en utilisant un support intermédiaire construit à partir de l’embase à boule RAM mount™ de mon ancien Tomtom, et basé sur une fixation souple composée d’un tricotage de sandow de 4 mm vert (Bâ oui, il n’y avait que cette couleur).
Le matériel est en place, comment l’alimenter en cartes et repères pour se guider et se promener ?
Hé bien c’est assez facile, connecté en wifi, commencez par télécharger les cartes qui vous intéressent, pays par pays, parfois région par région. Ces cartes sont basées sur Open Street Map (OSM), elles sont «routables» et peuvent accueillir des itinéraires et des signets.
Pour créer des repères, j’utilise un PC connecté, et l’application mymaps, partie cartographie de mon compte Google+. Je crée une carte avec des points de repère, ensuite je l’exporte en .kml, je me l’envoie en PJ par mail (ou je crée simplement un brouillon de mail) , ce qui me permet de récupérer le .kml sur le smartphone (connecté).
Dès ce moment, vous n’avez plus besoin de connexion.
Maps.me ouvre le .kml et crée un groupe de signets portant le même nom.
Le reste est facile, il suffit de choisir un signet et Maps.me crée un trajet depuis la position actuelle vers le signet désigné. Il est possible d’ajouter des arrêts.
Une fois le trajet calculé (ça peut prendre 2 à 3 minutes), on obtient un beau bouton « Démarrer »
Y a plus qu’à rouler !